Voyage dans l'Ouest Américain 2011
Mai : Le 2,
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Le 1er avril
Vu que nous sommes ici pour 4 jours, nous nous
sommes promis une journée tranquille de récupération.
Lever tardif, déjeûner prolongé, préparation de
la publication de la journée d'hier, texte et choix de photos.
Ensuite, dîner léger avant de partir
pour faire une épicerie à Sedona. Mais Sedona, contient des
centaines de boutiques.... Alors, on y a passé l'après-midi,
pendant que Lise et Gérald se prélassaient au camping.
Voici quelques photos prises sur le camping, puis
sur la route vers Sedona. Heureusement, nous venons d'entrer dans le fuseau
horaire du Pacifique, si bien que nous revenons au camping non pas à
5h pm mais à 4h pm...
Happy hour léger et souper tôt car
Lise et Gérald veulent aller voir Sedona by night, alors que nous,
après avoir fait la vaisselle, nous passons la soirée, Monique
à lire, et moi, à bavarder avec vous.
Le 2 avril
Aujourd'hui, nous profitons d'une journée
tranquille au camping pour aller faire une visite à Jerome, à
une trentaine de kilomètres.
Jerome
( cliquer) fut dans les années 1880-1950 une
ville minière prospère. On y a extrait pour des milliards de
dollars de cuivre. Après la fermeture de la mine en 1953, elle devint
une ville fantôme jusqu'à il y a une dizaine d'années.
Depuis elle ressuscite progressivement en tant
attrait touristique. Des boutiques et des restaurants ont surgi des batiments
en ruines et cela lui donne un aspect très particulier. L'extérieur
des édifices a gardé son aspect désaffecté, mais
l'intérieur présente un aspect vétusque qui a du charme.
Un grand nombre de boutiques présents des objets rappelant l'aspect
"fantôme" de la ville. D'autres boutiques offrent des objets
de grandes valeurs que l'on ne retrouve pas dans d'autres endroits touristiques.
Un des grands attraits de Jerome est sa situation
géographique, accrochée à flanc de montagne, à
environ 5000 pieds d'altitudes. La route qui y mène est très
panoramique.
Les photos qui suivent montrent difficilement l'ampleur
du décor.
Le 3 avril
Dimanche. Dernière journée à
Sedona, journée tranquille avant de prendre la route vers le Grand
Canyon. Gérald et Lise parte pour un pélerinage à la
chapelle Holy Cross. Ils ont été tellement pris par leur élan
de piété qu'ils ont oublié de prendre une photo de la
dite chapelle. Pourtant elle l'aurait valu. Qu'à cela ne tienne, en
cliquant sur ce lien
vous verrez de quoi elle a l'air sur son site internet.
Par contre ils ont pris d'autres photos sur la
route qui font pardonner leur oubli.
Pendantce temps, nous,
nous avons flané, pris une saucette dans un spa puis une trempette
dans une piscine glaciale. De quoi réveiller les moribonds.
Au retour des pélerins, et après
nous être concertés, nous nous sommes rappelé que nous
avions vu, à notre grand étonnement, qu'il y avait des vignobles
dans les environs de Sedona, et que certains proposaient des dégustations.
Nous avons donc décidé d'aller évaluer la qualité
des vins produits localement.
Nous partons tous les quatre et abordons le premier
établissement de dégustation qui se présente. Le premier
coup d'oeil est favorable: petit aménagement paysagé avec fleurs
au centre du stationnement; l'entrée dans le local est sympatique.
Une rangée de tonneaux annonce que nous sommes bien dans un sanctuaire
du vin.
L'hotesse nous annonce que pour 5,00$ nous avons
droit à une dégustation de quatre de ses vins. Comme il y a
au moins une dizaine de produits différents, nous convenons de choisir
chacun un vin différent pour chacune des quatres dégustations
et d'échanger nos verres. J'admets que ce n'est pas une approche catholique
de dégustation, mais nous voulons être sûrs de ne pas louper
une éventuelle perle rare.
La tenancière des lieux, en nous servant
chacun le vin de notre choix, prend un soin appliqué à nous
annoncer quel bouquet et quelles notes nous devons identifier dans notre verre...
Lors de la première dégustation,
un regard oblique de sa part lui permet de remarquer une grimace que Monique
a eu de la peine à dissimuler...
Pour la deuxième dégustation, je
choisis un Viognier qui est sensé présenter une note de chocolat
(effectivement très marquée). J'ose demander s'il s'agit d'une
saveur ajoutée ou d'une caractéristique naturelle... J' ai perçu
un frémissement d'indignation à peine dissimulé de la
part de l'hotesse en m'assurant que toutes les saveurs de tous les vins sont
absolument naturelles. Je dois avoir passé pour un Béotien....
La troisième dégustation s'est
déroulé dans la même veine que les précédentes.
Rendu à la dernière, comme nous avions déjà goûté
à toutes les options disponibles grâce à notre stratégie,
nous choisissons chacun et chacune celui que nous avions préféré.
Une fois nos verres remplis, au cas où
l'hotesse comprendrait le français, nous sortons sur la terrasse pour
échanger le fin fond de nos appréciations.
Pour Monique, le tout s'exprime par la subtile
grimace qui a suivi chaque dégustation. Par contre, elle a un peu de
la compassion pour le porto qu'elle tient en main. Quant à moi, ce
porto me remet en mémoire les effluves du sirop Lambert...
En résumé, pour utiliser une expression
chère à Lise, aucun de ces vins n'a atteint la barre du vin
honnête. Nous n'en avons pas acheté.
Nous terminons la journée en allant admirer
le coucher de soleil sur les montagnes de Sedona. Deux photos de cet endroit
seront publiées demain.
Le 4 avril
Départ de Sedona, presqu'à regret
tellement le paysage est superbe, en direction du Grand Canyon. Mais avec
un détour, d'une centaine de kilomètres. Nous avions entretenu
Lise et Gérald de Seligman avec des sous-entendus et en refusant de
répondre à leurs questions au sujet de ce lieu. Nous allons
enfin dévoiler le mystère.
En entrant dans le village, on a l'impression de
revenir dans les années 50 avec en plus un certain air de folie. Voici
quelques photos de cet endroit qui a trouver un moyen pour le moins excentrique
d'attirer les touristes.
Enfin, nous voici au camping
Grand Canyon Camper Village. Ce camping est bien situé pour visiter
le Grand Canyon, mais il ne mérite pas de photo sur le présent
site.
Ce soir nous nous enfermons dans nos roulottes
respectives et montons le chauffage, parce que la température va friser
le point de congélation.
Le 5 avril
Visite de Grand Canyon. Même si Monique et
moi l'avons déjà vu, la surprise est totale. Un seul mot : immensité...
Ça défie l'imagination. Pas une photo
ne peut rendre la grandeur du site. L'autre coté de la rive est à
10 milles... Le fond du canyon est à 5000 pieds plus bas, presque à
la verticale. Les sentiers qui permettent d'y descendre s'allongent en zigzag
sur une quinzaine de kilomètres (et je pense que je me trompe ).
Regardez les photos et essayez d'imaginer....
Le 6 avril
Première journée de pluie. Faut pas
se plaindre, ça fait 25 jours qu'il fait beau. D'ailleurs, la terre
ici en a bien besoin. C'est du quasi désert. Par chance, ce matin,
il ne pleuvait pas encore. Nous en avons profité pour aller faire une
tournée de points d'intérêt du Grand Canyon que nous n'avions
pas encore vu. D'ailleurs, ni hier ni en 2004. Et ce sont peut-être
les plus beaux.
A l'un de ces sites, nous avons été
témoins de l'arrivée de quatre vaillants athlètes qui
revenait du fond du canyon. Une marche de 5 heures, pour grimper une dénivellation
d'un kilomètre et demi, étalée sur une quinzaine de kilomètres.
Monsieur portait un énorme sac à dos, et son teeshirt était
imbibé de sueur, alors que moi j'avais trois chandails et un coupe
vent...
Au retour, nous sommes allé voir le film
IMAX sur le Grand Canyon... Epoustouflant ! Monique a acheté une copie
du film. Il ne sera pas en imax, mais devrait être quand même
extraordinaire
Nous avions acheté de beaux steaks pour
le souper, mais comme la pluie était bien installée, nous avons
préféré les garder pour des temps meilleurs, et sommes
allé tous le quatre manger une pizza au restaurant d'à côté.
Le 7 avril
Journée de contrastes et presque d'extrêmes....
Hier, il avait plu toute l'après-midi et
la soirée. Ce matin, nous découvrons de la neige sur le camion....
On croyait en avoir fini avec l'hiver ....Nous quittons Grand Canyon vers
Bryce Canyon, en passant par Page. Au départ, nous longeons le Grand
Canyon sur une certaine distance. Nous en profitons pour y jeter un dernier
coup d'oeil . Ensuite, nous roulons longtemps sur la route 64 vers la 89 qui
nous fera passer par Page, ou se trouve le barrage Glen Canyon Dam très
impressionnant dans son gigantesque décor qui englobe le lac Powell,
immense réservoir à l'origine du fleuve Colorado qui a créé
le Grand Canyon sur de centaines de kilomètres. Nous nous y arrêtons
le temps d'admirer l'oeuvre. Il fait un beau 23°C avec grand vent toutefois.
Après Page et son barrage, nous continuons
sur la 89 pour une bonne distance sans grand relief. Mais ça va changer...
Le décor se soulève et se colore, si bien que la journée
s'est déroulée sous un charme toujours renouvelé et différent.
En prenant la route 12 en direction immédiate
de Bryce Canyon, nous entrons dans Red Canyon au spectacle éblouisant.
Il porte bien son nom. Notre camping, Bryce Canyon Pines RV Park est sur cette
route. Depuis le départ de Page, la route n'a cessé de grimper,
passant de 4000 pieds à 7777 pieds, avec la température à
l'avenant... A peine arrivé au Camping, .... il commence à neiger
!... et ça continue...
Après avoir allumé nos chauffages
de roulotte, nous nous consolons avec le happy hour et un savouveux souper
au steak bien arrosé tous les quatre dans notre roulotte.
Le 8 avril
Il neigé toute la nuit.... Ce matin, ce
n'est pas comique. Six pouces de neige....Qu'est-ce qu'on fait... Nous sommes
à 20 km de Bryce Canyon. Est-ce que la barrière du parc est
ouverte ? De toute façon, avec le ciel bouché, on ne verra rien.
Je vais demander à la dame qui est à la réception du
camping quelles sont les prévisions météo. Neige toute
la journée, et neige demain, avec refroidissement... Une seule solution
s'impose : sacrer notre camp. La dame accepte de nous rembourser le prix de
la prochaine nuit que nous avions payé d'avance. Mais la question qui
demeure : Comment sont les routes... Nous sommes à 7777 pieds et Zion
Park est à quelques mille pieds plus bas. Sera-ce glissant ? Il fait
-2°C...
En face du camping, la route est dégagée
et sur l'asphalte. On se décide et on part... Une longue pente douce
s'annonce pour plusieurs dizaines de km... C'est mouillé mais non gelé...
Ça va....
Dans Zion, une route en lacets nous fait descendre
en zigzag de 1400 pieds. C'est sur l'asphalte... Bravo, surtout que le paysage
est est couper le souffle. Les murailles de montagnes rouges qui se dressent
de chaque côté de la route sont tachetées de neige, et
ça donne un spectacle extraordinaire. On oubliera la splendeur de Bryce
Canyon, mais on se rappellera de Zion Park.
Une fois rendu en bas, la température s'est
améliorée : +2°C au lieu de -2... Ça fait ça
de gagné, mais ce n'est pas assez pour nous décider à
nous installer sur le camping et explorer d'autres routes spectaculaires dans
le parc.
On décide donc de continuer vers Las Vegas,
250 km plus loin, dans l'espoir qu'après être sortis des montagnes,
la température va changer et se réchauffer. Effectivement, le
thermomètre y indique 16°C. Très fatigué par une
pareille journée, nous décidons de prendre une chambre dans
un motel. Les gros hotels-casinos sont trop chers.
Après le souper dans le Casino voisin du
motel, dans lequel Monique Lise et Gérald (pas moi!) ont brûlé
quelques dollars. Nous allons ensuite prendre une marche jusqu'au Bellagio
où Lise et Gérald achete un billet pour le spectacle O du Cirque
du Soleil.
La marche de retour vers le motel est longue et
épuisante. Il fait frais, presque froid.... Enfin, le matelas.....
Le 9 avril
Las Vegas..... La stupidité humaine dépasse
ma capacité d'entendement...Ou bien je ne suis pas né sur la
bonne planète...
Il y a des centaines de casinos à Las Vegas.
Peu importe dans lequel on entre, c'est noir de monde, 24 heures par jour.
Ça joue ou ça mange ou ça boit. Surtout, ça joue...
si c'est vraiment un jeu. Je ne comprends pas que le monde ne comprenne pas
qu'il n'y a qu'un seul gagnant au casino : c'est le casino. Ça nous
saute dans la face quand on se rend compte du luxe dans lequel ça se
passe. Le gigantisme et le luxe des hotels sont inouis. A titre d'exemple
: le Caesar's Palace contient 5000 chambres, à part des trois (ou plus)
casinos, des boutiques à prix inimaginables. Non, mais le monde aime
donc bien ça se faire rouler !......
Enfin, c'est comme ça que je vois ça.
Le seul intérêt que je trouve à
ces endroits, c'est qu'ils sont remplis de belles femmes qui font que les
croulants se sentent ravigotés.
Néammoins, nous
avons trouvé plaisir à partager un très bon repas au
restaurant "Mon ami Gabi" à l'intérieur de l'hotel
de Paris.
Le 10 avril
Enfin, nous sommes partis de Las Vegas.... Il
me faut dire cependant que mon opinion sur cette ville ne fait pas l'unanimité
au sein de l'équipe.... Je reconnais que ça mérite d'être
vu. Mais cela ne m'empêche pas de détester cette ville... Et
comme c'est moi qui écris, c'est mon opinion que j'émets !
La route vers Los Angeles se déroule à
travers le désert encore une fois. Ici, il n'y a même pas de
fardoche... il n'y a que des cactus. Enfin, peut-être quelques fardoches....
Le but n'était pas de nous rendre directement
à Los Angeles. Personnellement, et mon souhait semble avoir été
bien acceuilli, je désirais arrêter quelque part avant la grosse
ville, dans un vrai camping, pour prendre au moins un jour de repos. Nous
avons trouvé à Victorville, CA, un ancien Koa du nom de Shady
Oasis, qui porte relativement bien son nom. Étant arrivé vers
13h30, nous avons passé un après-midi relax, avec sieste prolongée.
Souper amical selon la tradition, et retrait tôt dans nos tannières.
Demain, on s'occupera d'épicerie, de changement d'huile et graissage
des camions, après 10,000 km.
Le 11 avril
Changement d'huile et graissage fait, journée
de repos et de magasinage sans pression, beaucoup de flanage, visite d'un
musée de la route 66 qui s'avère sans surprise, et retour au
camping, pour le happy hour incontournable et un souper simple mais savoureux
suivi de notre premier feu de camp. Un épisode de plus à la
belle vie. (La vie sale, selon Lise...) De la saleté comme ça,
ça se prend bien. À prochaine.....
Le 12 avril
Nous quittons Victorville en direction de Anaheim,
pas loin de Los Angeles. Le camping s'appelle Anaheim RV Village. C'est un
vrai village de grosses "reggines". Nos roulottes détonnent
parmi elles, sur les bases en ciment. Lise et Gérald ont fait sensation
avec leur 13 pieds portant sigle "peace and love", si bien que la
dame de la réception est venue en prendre une photo. Faut dire que
la mode hippie et peace and love est née ici, tout près, dans
la région de Los Angeles.
Nous avons jasé longtemps avec un couple
de Québec qui fait une tournée semblable à la nôtre,
avec une Roadtrek. Nous avons échangé sur les visites que nous
faisons.
Comme nous sommes à deux pas de Disneyland,
nous sommes allé faire un tour en soirée à Disneyland
Downtown, lieu de restaurants et de boutiques fantaisistes sur les thèmes
de Disney. Nous revenons au camping juste à temps pour voir le feu
d'artifice quotidien de Disneyland.
Le 13 avril
Nous avons attrapé une obsession du frette...
Après les hauts et les bas de la température des derniers jours,
nous sommes devenus anxieux et obsédés : nous avons peur du
frette.... Comme nous passons une journée tranquille, ( nous voulions
prendre un tour organisé de Los Angeles, mais comme l'autobus était
rempli, nous avons dù reporter à demain), donc aujourd'hui nous
nous sommes retrouvés avec une journée sans programme. C'est
terrible de ne pas savoir quoi faire toute une journée en voyage....
Il a fallu improviser. Nous avons décidé d'aller faire un tour
sur la plage, dans le bout de Long Beach, au sud de Los Angeles, par une journée
qui devrait être tempérée, mais qui, sans soleil, et balayée
par le vent frisquet du Pacifique, s'adonne à être une journée
frette. Le plus traumatisant, c'est, qu'étant vêtu d'un chandail
de laine doublé d'un coupe-vent, on découvre sur la plage des
gens en costume de bain qui se font sécher par le vent frette sur le
sable. Brrrrrrr. On a même vu un énergumène pataugeant
dans l'eau. ... Nous ne devons pas être normaux... Ou bien ce sont eux
les pas normaux.....En tout cas, moi, je n' avais pas envie pantoute d'aller
me mouiller. Faut dire, à ma défense que des énergumènes
il n'y en avait pas beaucoup dans l'eau....
Le 14 avril
Départ à 8h15 am en autobus pour
une visite commentée de Los Angeles. Cette ville est gigantesque, avec
un réseau d'autoroute aux entrelacements étourdissants. Malgré
cette infrastructure routière, la circulation en ville est infernale.
Heureusement pour nous, l'autobus a le droit de circuler sur les voies réservées
aux véhicules à plusieurs passagers. C'est pas mal plus rapide.
Il faut quand même plus d'une heure pour nous rendre au centre ville.
Première étape de la visite : le
centre ville truffé de gratte-ciels, dont un de 65 étages. Impressionnant.
Après, direction Hollywood. Cette ville vit de sa gloire passé.
Ce fut jadis le lieu de résidence des grandes stars et le lieu de tournage
de multiples films. Aujourd'hui, Hollywood est quelque peu défraichi.
On nous y a débarqué sur le Holliwood Blvd, où sont inscrits
sur le trottoir les étoiles de nombre d'acteurs illustres et parfois
moins illustres. Lise à été très émue de
marcher sur les étoiles des acteurs de sa jeunesse....
Josée, je n'ai rencontré aucun de
ces riches et célèbres. Je n'ai vu que leurs étoiles.
Je n'ai donc pas pu leur transmettre ton numéro de téléphone....
Il faudrait que tu te trouves un intermédiaire plus puissant que moi.
De là, l'autobus nous a conduit au "Farmer's
Market". Il n'y avait là pas beaucoup de cultivateurs en "overall",
mais il y avait beaucoup à bouffer. C'est là qu'on a dîné,
avant de faire une tournée de magasinage.
Sur Melrose Street, nous avons vu défiler
tous les grands noms de la mode et leurs magasins pour clients millionnaires.
Là, il faut prendre rendez-vous pour aller y magasiner....
Comme nous étions
tout près, nous avons jeté un coup d'oeil sur les résidences
de cette race de clients, dans Beverley Hill. Chacune des résidences
de ce coin se transige à plusieurs millions. Nous avons levé
le nez...
Fin d'après-midi sur la plage de Santa Monica.
Vent frais, mais soleil chaud. Beaucoup de monde à l'eau, mais moi,
toujours avec mon chandail et coupe-vent.... Nous avons eu le temps de nous
attabler sur une terrasse pour déguster une bière.
Le 15 avril
Enfin, la chaleur est arrivée. Lever, ce
matin et départ vers la douche sans coupe-vent... Ce n'était
pas arrivé depuis Harlingen au Texas.
La route d'aujourd'hui est courte. Moins de cent
km, pour nous rendre au camping Valentia Travel Village, un peu au nord de
Los Angeles. Nous nous y installons pour la fin de semaine. Heureusement que
nous y avions pris une réservation parce que le camping s'est rempli
au cours de l'après-midi. Bel endroit semi ombragé, mais bourré
d'énormes motorisés. Nous avons l'air de miniatures parmi eux
avec nos Boler. Mais je ne les envie pas. Small is beautiful!
Nous nous sommes contenté d'un petit tour
d'épicerie, et de trempage à la piscine chauffée. Donc,
pas de photo spectaculaire comme hier. Pour le principe, un petit salut de
nos dames.
Le 16 avril
Il y a quelques semaines, Monique a reçu
une commande (?) pour un hamac pour chien.... Qui peut deviner de la part
de qui ???
Ceci pour dire que la commande est maintenant remplie
! (Il semble cependant que ce ne fut pas une vraie commande...) Faut dire
que Monique ne manquera jamais une occasion de magasiner... Et elle a découvert
qu'il y avait un Camping World ici même, à Valencia. Alors elle
a demandé à son chauffeur attitré de l'y conduire; ce
qu'il fit de bonne grâce, étant donné que cela lui donnait
une occasion de prendre une sieste pendant le magasinage...
C'est dimanche, jour de repos. Ce à quoi
nous nous sommes obligés, après le magasinage, en apaisant les
32°C par un séjour prolongé dans la piscine.
Le 17 avril
Parti ce matin de Valencia, nous passons par Santa
Paula, Ventura, sur le bord du Pacifique pour nous arrêter à
Santa Barbara. C'est dimanche (ce n'était pas hier ! ) et il y a une
exposition de peintures et d'artisanat sur la rue longeant la mer. L'exposition
s'étend sur un bon kilomètre. On se rince l'oeil. Il y a de
très belles choses.
On reprend la route à 13h30 pour se rendre
à Goleta, à une trentaine de km au nord de Santa Barbara, dans
l'espoir d'y trouver un camping. C'est un State Park, donc pas d'électricité
et pas de WIFI . Je vais essayer de "bummer" un WIFI dans la cour
d'un hotel pour transmettre ceci. Il se peut que dans les prochains jours,
je ne puisse pas publier parce qu'ici, il y a surtout des State Parks sans
services. On est campé sur le bord de la mer...
Je prépare quand même photos et commentaires
pour le jour où je pourrai publier.
Le 18 avril
Le State Park où nous sommes n'a pas accepté
hier de nous inscrire pour deux nuits. Ce matin, nous nous rendons à
la réception, tel que demandé, vers 9h00. On nous dit que le
site de Lise et Gérald était réservé par de nouveaux
arrivants, et qu'il n'y en a pas d'autres disponibles... Déception,
et nous partons. En route, nous faisons un petit détour pour visiter
le village de Solvang. C'est tellement beau que nous nous y attardons. Si
bien qu'en partant vers un nouveau camping pour ce soir, nous rendons à
San Luis Obispo, un KOA, qui affiche plein... Il est 16h 30. Nous poursuivons
jusqu'à Santa Marguerita, 24 km plus loin, un petit bled au milieu
de nulle part, et, après une quizaine de km en pleine campagne, nous
arrivons à un autre KOA au moment où la réceptioniste
s'apprètait à partir... Il est 17h00. Ouf ! il y a de la place...
On s'y écrase pour la nuit et on repartira demain matin. Nous sommes
presque à bout de victuaille, et nous soupons de nos restants.
Le 19 avril
Nous quittons le camping Santa Marguarita KOA vers
9h00 en direction de San Simeon pour visiter le chateau Hearst, érigé
par William Alexander Hearst, un magnat des journaux qui à 57 ans a
décidé de construire le chateau de ses rêves. Un chateau
tel que personne d'autre après lui n'entreprendrait de construire plus
grand et plus beau. La construction a commencé en 1919 et des nouveaux
batiments se sont ajoutés jusqu'en 1930. C'est un monument grandiose
situé sur le sommet d'une montagne, face au Pacifique. Un décor
enchanteur dont l'ensemble de la qualité serait difficile à
surpasser.
Après le visionnement d'un film dimension
Imax sur l'épopée de cette construction et sur le personnage
que fut son constructeur, un autobus nous amène au sommet de la montagne
où nous attend un guide d'une qualité linguistique remarquable.
Avec multes présentations et explications, il nous fait parcourir les
pricipales aires du chateau, tant à l'extérieur qu'à
l'intérieur, durant plus d'une heure et demie.
Pour nous rendre à San Simeon, nous avions
d'abord dû traverser un chaine de montagne qui nous a offert des paysages
splendides.
On pourrait dire que nous avons vécu la
journée de la beauté.
Le 20 avril
En se levant, ce matin, on constate qu'il pleut....
Journée déprimante en perspective... On décide quand
même de quitter le camping pour nous rendre à l'étape
suivant, Paso Robles, à quels kms du précédent, près
du lac Nacimiento. Le but est de séparer le trajet qui nous mènera
à San Francisco ou nous avons une réservation pour jeudi soir
jusqu'à dimanche, qui est dimanche de Pâques.
En route, nous découvrons ce qu'est "l'industrie"
agricole de la Californie. Je dis bien "industrie". C'est la période
d'une récolte. (parce qu'il y en aura plus d'une au cours de l'été).
Il s'agit de récolte de laitues. Des tracteurs attelés à
des machines énormes qui recouvrent plusieurs rangées de plants,
s'avancent lentement alors qu'une nuée de travailleurs manuels suivent
dans chaque rangée, coupent les légumes et les placent sur une
courroie qui les amènent vers la machine centrale ou se fait le triage
et la mise en boites. Les boites sont chargées sur camion au fur et
à mesure qu'elles sont remplies. Le camion chargé part vers
la distribution et est remplacé par un suivant.... Ça produit....
Le camping ou nous finissons par arriver au bout
de 20 kms de route de campagne, n'est pas encore officiellement ouvert. Il
est 5h00 pm et il n'y a personne à la barrière. On constate
que quelques campeurs sont installés. On décide de nous y installer
en squattant chacun un terrain et en espérant que demain matin personne
ne viendra nous collecter...
Le 21 avril
.....Mais voila, nous quittons tôt et en
arrivant à la barrière, on constate qu'elle est fermée,
et qu'un gardien est installé dans la guérite.... On s'attend
à se faire collecter.... En arrivant à sa hauteur, je baisse
ma vitre, et j'attend son intervention. Il regarde en avant et constate que
la barrière est fermée... Il l'ouvre et nous fait un grand salut....!
Après être sortis, Gérald et moi, on ouvre nos walkies-talkies,
et on éclate de rire...Ça va réduire la moyenne de nous
coûts de terrains de camping !
Nous prenons la route vers Petaluma, là
où se trouve le camping où nous avons nos réservations.
C'est à plus de 60 kms de San Francisco cependant, et nous nous demandons
comment nous allons procéder pour aller visiter la ville.
A un moment donné, nous sommes sur les bords
de la baie de San Francisco, à Larkspur Landing, entre San Francisco
et Pétaluma et j'interprète mal l'information de mon GPS. Je
me trompe de sortie pour rejoindre la route 101 qui nous permettra de nous
diriger vers Petaluma. De plus, une envie de pipi style marée montante
me tenaille depuis quelques temps. Sur le coin d'une rue, j'avise une indication
d'un market center, ce qui présage un stationnement. C'est l'occasion
rêvée d'un arrêt...
Après les formalités d'usage (!)
et quelques délibérations, nous décidons d'aller chercher
de l'information. Nous arrivons à un bureau de AAA où une dame
d'une gentillesse mémorable, nous suggère de prendre le ferry,
juste en face, qui nous amènera en plein centre ville de San Francisco,
tout près du Fisherman's Warf après une traversée d'une
trentaine de minutes. C'est la solution rêvée et inespérée.
Comme quoi les erreurs et les envies de pipi peuvent
parfois avoir du bon.
Le 22 avril
Lise et Gérald s'en vont faire un tour guidé
de San Francisco. Comme nous en avons fait un semblable en 2004, nous n'y
allons pas. Ils nous ont rapporté de belles photos. Quant à
nous, Monique avait une adresse à San Francisco où elle pourrait
trouver du fil à broder. Nous mettons l'adresse dans le GPS, et nous
nous y rendons. On n'y tient plus la sorte de fils désirés.
Qu'à cela ne tienne, les dames de l'endroit nous indique où
aller pour prendre un diner oriental. Nous trouvons un restaurant de suchis
original. Les plats circulent devant nous sur les petits bateaux sur un cours
d'eau. Sur chaque bateau, trônent un ou deux petit plats contenant de
sushis. On choisit les plats à notre guise quand ils passent devant
nous. A la fin, la serveuse compte les plats que nous avons retenus et calcule
la facture. Très original et très appréciable pour un
diner vite fait.
Après le diner, on circule dans le quartier
chinois, et on s'achète deux belles pièces de saumon pour le
souper. On s'en revient au camping, et on attend Lise et Gérald pour
un autre super souper bien arrosé de vin blanc à 1.97$ la bouteille.
C'est le cas d'appliquer à fond la devise de la maison Brodeur :
"Quand il n'y en aura plus, il y en aura encore".
Le 23 avril
Matinée relâche. Vers 10h30, nous
partons tous les quatre pour aller explorer la Sonoma Valley, dans l'idée
de déguster quelques vins et peut-être d'acheter quelques bouteilles
qui coûteront nécessairement un peu plus que 1,97$ chacune. Au
hasard de la route, nous découvrons le vignoble Cohn. Bel édifice
avec apparence prospère. Nous nous y dirigeons. En entrant, nous avons
l'impression de pénétrer dans un bar où une rangée
de seveurs et serveuses, derrière un grand comptoir, offrent des dégustations
de cinq vins pour 10,00$.
Beaucoup de visiteurs en grande tenue sirotent
leurs verres. A ma perception, il se dégage une impression de snobisme
sophistiqué. Je n'aime pas ça. Après une tournée
rapide des étalages d'objets à vendre, nous décidons
de lever l'ancre sans plus de cérémonie.
Nous nous enlignons sur son voisin, Valley of the
Moon, en espérant y trouver un atmosphère moins guindé.
Effectivement, ça se situe une coche moins haut. Il y a une carte de
dégustation moins dispendieuse. On s'y attaque. Quatre vins à
la densité et à la complexité croissante bien équilibrée.
Une feuille descriptive sur le comptoir nous décrit les saveurs et
aromes de chacun. Note de framboise, de chocolat et de beaucoup d'autres choses,
à l'exception du raisin... Pour moi, qui me considère comme
un Béotien du langage du vin, ça se résume en fin de
compte à : J'aime ou j'aime pas... Bon, je me reconnais tout de même
une certaine capacité à apprécier quelques particularités.
En résumé, c'étaient de bons vins, de loin supérieurs
à ceux que nous avions goûtés à Sedona.
J'ai acheté un Cabernet Sauvignon 2008 pour
accompagner le carré d'agneau qui glorifiera notre souper de Pâques
demain soir. Gérald a préféré un Sangiovese 2007
qui soulignera un futur évènement.
Le 24 avril
Dimanche de Pâques. Jour de repos pour
Monique et moi, alors que Lise et Gérald s'en vont visiter la prison
d'Alcatraz. Ils en rapporteront surement des photos.
Nous avons décidé ce matin de modifier
une autre fois notre itinéraire. D'abord pour nous, il n'est plus question
de revenir par le Canada. Déjà ici, la chaleur est en retard,
l'ouest canadien doit être sous la neige. Notre prévision à
court terme était d'aller séjourner au lac Tahoe, qui, à
ce qu'on dit, est de toute beauté. Mais voilà, les prévisions
météo pour demain sont encore plus mauvaises là qu'ici.
Après, c'était direction Yellowstone Park au Wyoming. Et là,
les nuits sont sous le point de congélation avec risque de neige.
Comme on a déjà dit, on en a assez
de se les faire geler... On retourne vers le sud ! A la hauteur de Los Angeles,
à Bakersfield, où les prévisions nous parlent de soleil
et de 70° F et plus. Quand on sera écoeuré du soleil, on
reviendra au nord !
Donc, demain matin, petit tour quand même
vers le lac Tahoe pour le voir, puis route vers le sud... De toute façon,
nous avons une dizaine de jours d'avance sur l'itinéraire initialement
prévu, suite au changement d'itinéraire précédent.
On peut se permettre d'attendre que le printemps se réveille.... On
verra au jour le jour. Qui sait, vu que nous repasserons forcément
pas loin de Bryce Canyon, on pourra peut-être se reprendre si la neige
est fondue....
Pour le moment, coup d'oeil sur les photos que
rapportent Lise et Gérald.
Après le retour de
Lise et Gérald, vu que c'est Pâques, on s'est payé un
apéro et un souper spécial :
Entrée : Eléxir du Grand Coteau
(inconnu à la SAQ) accompagné de bouchées au foie gras.
Repas : Carré d'agneau à la Raymond,
asperges parfumées à l'ail à la Monique, jardinière
de laitues à la Lise, et pommes de terre à la Gérald.
Le tout arrosé du Cabernet Sauvignon acheté hier chez Valley
of the Moon.
(Ecoeurez-moi, s'il vous plait. On est en camping...)
Le 25 avril
A la grande déception de Lise, nous ne
verrons pas le lac Tahoe... Ce matin, à 6h30, il pleuvait et il faisait
13°C. J'ouvre l'ordinateur et je regarde les prévisions météo
pour le lac Tahoe : 31,5°F et nuageux; 40% de probabilité de neige
pour la nuit prochaine... Tous les jours à venir: nuage, pluie et température
en bas de 40°F... Enough is enough...On n'ira pas au lac Tahoe.
Par contre, les prévisions pour Bakersfield,
à 528 km plus au sud sont : 70°F et plus pour tous les jours à
venir, et clair à partir de mercredi.... Le choix est facile. Et nous
partons à 7h30 pour arriver à destination au camping "A
country RV Park" en banlieue de Bakersfield, vers 4h00 pm. Grosse journée,
mais ça vaut le coup. 75°F, soleil et vent chaud.... Et il y a
des visites intéressantes à faire dans les alentours, semble-t-il.
De quoi occuper quelques jours en attendant que le Nord dégèle....
En route, nous voyons une autre dimension de
l'industrie agricole californienne. Sur plus de 100 milles, nous cotoyons
des vergers d'arbres fruitiers de toutes sortes. Et ça s'étend
à perte de vue à gauche et parfois à droite... Des millions
d'arbres alignés de façon impeccable. Je me demande comment
ils font pour faire les récoltes. C'est surement fait à la machine.
La Californie fournit l'Amérique entière en fruits.... Ça
dépasse l'imagination.
Nous avons eu par internet des nouvelles de Claude,
Lise, Raymonde, Yves, Pierrette et Roger. Ils sont au Grand Canyon et semblent
poursuivre une bonne route. Vu qu'ils sont partis après nous, ils échapperont
probablement aux mauvais temps que nous avons connu.
Le 26 avril
Nous sommes partis ce matin vers 8h00 pour aller
voir le parc Sequoia National Forest soit disant à 1h30 de notre camping.
En fait il est à trois heures....D'étape en étape, lors
de nos prises d'information sur la localisation on nous disait c'est à
une heure d'ici.... On a fini par y arriver, à 5200 pieds d'altitudes
sur une route en lacets, dont une longueur de 3 milles en construction sur
laquelle il n'y avait qu'une seule voie...
Mais ça valait le coup. Tant pour les séquoias
que pour la route.
D'abord des champs à perte de vue de vergers
d'oranger, puis d'autres aussi longs de puits de pétrole, et enfin
la montagne à grimper. Nous sommes revenus à 7h30 pm....
Et nous avons beaucoup de photos.
Le 27 avril
Un autre changement d'itinéraire !
Nous avons l'opportunité d'aller rencontrer
Claude, Lise, Roger, Pierrette, Danielle, Raymonde et Yves à Las Vegas
en fin de semaine...
Nous devons, de toute façon, remonter vers
le nord un jour ou l'autre.... Pendant qu'il fait beau et chaud ici et à
Las Vegas, nous faisons ce petit détour, qui fait partie de notre route
de remontée pour aller partager quelques moments avec eux.
Monique et moi, partirons donc demain matin, vendredi,
pour une courte étape jusqu'à Barstow, CA avant de nous rendre,
samedi et dimanche, au "Oasis Las Vegas RV resort", près
de Las Vegas.
Pendant ce temps, Lise et Gérald partent
(non, non! nous ne sommes pas en chicane !) vers Death Valley et Lake Tahoe
pour nous rejoindre mercredi soir à Salt Lake City KOA. Nous aurons
surement grande quantité de photos à publier mercredi ou jeudi
prochain.
Il se peut que demain je n'ai pas la possibilité
de publier. Nous serons dans un petit camping pour le temps d'une nuit.
Pour le moment, c'est grande détente. Farniente,
excepté pour la piscine....
Le 29 avril
La journée du 28 ayant été
une journée sans histoire, journée de détente, elle ne
méritait pas d'apparaitre au palmarès du calendrier.
Ce matin, après des aurevoirs à grandes
effusions, Lise et Gérald sont partis de leur côté, et
nous du nôtre. Nous avions une route d'environ deux cents km à
parcourir, ce qui n'est pas très essoufflant à l'intérieur
de ce que nous avons défilé à date. Donc, nous arrivons
dans la région de Barstow, CA sur un camping dont je n'ai pas vu le
nom mais d'appellation KOA. Il est bien, mais, à mon impression s'il
ne se resaisit pas à brève échéance, il risque
de perdre bientôt son appellation. J'en ai vu d'anciens KOA qui avait
encore la structure KOA, mais qui, dans un état semblable à
celui-ci, n'avait plus l'appellation KOA. Cette étiquette, symbole
de qualité, est très rigoureusement contrôlée par
l'association.
Qu'à cela ne tienne, nous sommes bien servis
avec notre site. Nous y avons pris une saucette dans la piscine tantôt,
et maintenant Monique fait un lavage pendant que j'écris mon roman.
Ce camping a la particularité d'être
situé près d'une ancienne mine d'argent qui a été
transformée en attraction touristique, sous le nom "Ghost Town"
(ville fantôme). Nous y sommes allé. En approchant du site, nous
découvrons une guérite... avec quelqu'un dedans. On demande
6,00$ par personne pour aller voir les ruines du site, amélioré
de quelques boutiques dont nous devinons la teneur. Après nous être
très rapidement consultés, nous décidons de considérer
l'endroit suffisamment quétaine pour faire demi-tour. La dame de la
guérite n'a pas protesté. Elle doit être habituée....
Le 30 avril
Partis de Barstow ce matin vers 9h00, nous arrivons
au "Oasis Las Vegas RV Resort" un peu passé midi. Ce n'est
pas un camping, c'est un Resort. Ne pas confondre... On se croirait dans un
hotel de luxe. A voir la tête de la dame de la réception, quand
j'ai répondu à sa question " Quelle année votre
roulotte", je suis sûr que nous aurions été refoulé
si notre réservation n'avait pas été faite par quelqu'un
d'autre..... Nous avons passé en dessous de la table... Mais enfin,
nous sommes là. Après des retrouvailles chaleureuses, nous avons
partagés un hyper happy hour résultat de la collaboration de
tous, et qui s'est avéré être en même temps notre
souper.
Soirée mémorable dont nous conserverons
un souvenir ineffaçable.
Les photos qui suivent font état du voyage
de la journée et de la soirée qui a suivi.